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Supports scientifiques

 

ALLERGIES  MEDICAMENTEUSES 

Un diagnostic difficile qui représenterait un tiers des réactions indésirables médicamenteuses,

dont la caractéristique est d’être imprévisible, non dose dépendante, et impliquant l’un des 4

mécanismes immunologiques (Gell et Coombs)      –ce qui reste à prouver !

  -à titre indicatif, <2% de patients réagissent aux pénicillines si on leur en donne malgré un

  épisode antérieur-

    type I   :  lympho B > plasmocyte > IgE > mastocyte  (>dosage IgE, tryptase, histamine)

    type II  :  anticorps et activation du complément          (pas de test spécifique)

    type III : complexes immuns > maladie sérique            (pas de test spécifique)

    type IV : à médiation cellulaire des lympho T      (>test de transformation lymphoblastique)

Clinique

– peu sévère, le plus souvent :                       (de type IV, ou plus souvent d’origine virale !)

 réactions cutanées diverses (urticaires, angioedème, exanthème, erythème, photosensibilité)

– sévère :

 choc anaphylactique (mortalité <5%)  généralement IgE dépendant, mais pas toujours

 syndrome de Stevens Johnson  (mortalité 5%)  de type IV

 DRESS Drug Reaction with Eosinophilic Systemic Symptoms (mortalité 10%)   de type IV

 Syndrome de Lyell (mortalité 25%)  de type IV

– moins visible :

 hépatites, néphrites, pneumopathies, myocardites, vascularites     (plutôt de type III)

 cytopénies  (généralement de type II)

Facteurs d’implication

 le patient :        femme plus souvent que homme ;  jeune adulte plus souvent que enfant

 la pathologie :  asthme > risque majoré avec AINS ;  HIV > risques avec co-trimoxasole

 la génétique :

  HLA A29 B12 DR7 : sulfamidés > risque Lyell ; asiatique : carbamazépine > risque Lyell

Au labo

 Tests non spécifiques : éosinophilie,  tests hépatiques et rénaux, lymphocytose, …

 Tests spécifiques :

  valables pour les molécules de taille suffisante pour ponter 2 IgE sur un mastocyte (type I) 

  à savoir l’insuline, les b-lactames, céphalosporines, chymopapaïne ; aussi les protéines de

  l’œuf (allergie à certains vaccins) ; le cetuximab : a-GAL

  – les IgE spécifiques permettent de prouver une sensibilisation (sensibilité pas optimale)

  – l’histamine pose problème en raison de sa demi-vie de 15’ (à prélever immédiatement)

  – le taux de tryptase reflète spécifiquement l’activation des mastocytes

  – le test d’activation des basophiles en cytométrie de flux et mesure de CD63 et CD203c :

    valable pour type I (complément des  IgE) aussi pour curares et  produits de contraste iodés  

    très controversé pour quinolones, AINS, aspirine … (non IgE médiés)

Au lit du malade

 biopsie avec IF directe

 tests épicutanés : optimal pour b-lactames et curares (sens.70% spéc.>90%), pas sans danger

 tests de provocation : dangereux

 test de transformation lymphoblastique (CAST) :  pour le type IV