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Supports scientifiques

 

PARVOVIRUS B19

Pouvoir pathogène

  Parvovirus B19 est responsable du mégalérythème épidémique, parfois appelé 5ème maladie,

se traduisant généralement par une éruption cutanée bénigne chez l’enfant ; toutefois, chez l’adulte une symptomatologie de type grippal d’intensité variable est possible, avec parfois polyarthrite prolongée.

  L’implication dans certaines hépatites ne fait pas consensus.

  Les véritables groupes à risque sont :

 –  les patients atteints d’anémie hémolytique et les porteurs d’hémoglobine S

 –  les immunodéprimés

 –  les femmes enceintes non immunisées

   En effet la cible virale est le pro-érythroblaste, dont la maturation est bloquée pendant plusieurs jours, sans conséquence chez le sujet normal, mais entraînant une anémie aiguë chez ces patients à risque ;  dans la grossesse, l’anarsarque fœtale est souvent fatale (surtout les 20 premières semaines).

Infection

   Un peu plus de la moitié des adolescents ont fait la maladie, et sont de ce fait immunisés à vie ; il n’y a pas de vaccin disponible.

   Après un contact (respiratoire), l’incubation est de 1 à 3 semaines, avec contagiosité à la dernière semaine, juste avant les symptômes ; les anticorps IgM se développent une semaine plus tard encore et les IgG sont détectables la semaine suivante

Au laboratoire

   Nous effectuons la sérologie une fois par semaine (test remboursé par l’INAMI).

   Les IgM sont à rechercher une semaine après symptômes suspects ; on se souviendra que les IgM n’ont jamais une bonne spécificité et ne permettent donc pas de poser un diagnostic ; ce que permet une séroconversion au niveau des IgG.

   Les IgG sont susceptibles d’apparaître une semaine plus tard ; nous utilisons un antigène recombinant de la protéine virale VP2 garantissant, en principe, une spécificité parfaite.

En dehors d’une infection , la présence de ces IgG  prouve une immunité.

INAMI

   Sérologie virale : maximum 8 tests